La Vie Parisienne les 19 et 21 septembre à l'Hôtel Le Méridien
Musique En Polynésie
a le plaisir d’accueillir pour la deuxième fois
Qui donnera
Les vendredi 19 septembre à 20 heures
Et
Le dimanche 21 septembre à 18 heures
A l’Hôtel MERIDIEN de Punaauia
Un petite histoire de
De Jacques Offenbach
1866. Paris est plus que jamais la ville des plaisirs. La capitale prépare l’exposition de 1867 et s’apprête à accueillir des " flottes de nababs " (Daudet)
Jacques Offenbach est au sommet de sa gloire. Il vient de remporter, avec ses complices habituels, Meilhac et Halévy, deux triomphes sur la scène des Variétés avec
Plunkett, le directeur du théâtre du Palais Royal a l’idée de produire une sorte de vaudeville à couplets, selon la tradition de la maison, qui serait une caricature de la société parisienne. Le titre est même trouvé. Ce sera
Une ombre au tableau : l’ouvrage devra être interprété par les comédiens habituels du théâtre, qui ne sont guère préparés à chanter une véritable partition : " Si mesdemoiselles Honorine, Paurelle et Montaland, charmantes étoiles de la troupe, sont capables d’interpréter des couplets pas trop difficiles, on ne peut en dire autant de Jules Brasseur (l’ancêtre de tous les Brasseurs " à la voix graillonneuse, de l’irrésistible Hyacinthe au timbre… détimbré ou de Gil Pérès, jeune premier, dont le filet vocal passe timidement la rampe ! " (1)
Offenbach réussit tout de même à faire engager Zulma Bouffar pour qui il pourra écrire le rôle de Gabrielle sans contraintes.
Au cours des répétitions, les comédiens du théâtre prennent peur et finissent par créer un climat d’inquiétude. Comme d’habitude, seul Offenbach reste confiant et il a raison : la première, le 31 octobre 1866, est triomphale…
Dans ses ouvrages précédents, Orphée aux Enfers et
À la création, l’ouvrage comportait 5 actes. En 1873, les auteurs présentèrent, aux Variétés, une version en 4 actes.
Après Paris,
Quatre reprises au théâtre des Variétés (1892, 1896, 1904, 1911) avec des interprètes qui avaient pour nom, Mlle Méaly, Germaine Gallois, Albert Brasseur, Baron, Eve Lavallière, Anna Tariol-Baugé et même Mistinguett (1911)
L’ouvrage est donné à Mogador en 1931 avec Jane Marnac, Danièle Brégis, Rose Carday, Jeanne Saint-Bonnet, Max Dearly, Félix Oudart, Henri Laverne, Dréan.
La version donnée au Palais-Royal par
On citera encore à Paris la version de Jean Marsan et Raymond Vogel à l’Opéra Comique (1974) avec Nicole Broissin, Danièle Millet, Christiane Harbell, Madeleine Vernon, Michel Caron, Henri Gui, Jacques Mareuil, Jean-Marc Recchia, Luc Barney ; celle donnée en 1981 pour la réouverture du Châtelet, en 1985 au théâtre de Paris, en 1990 salle Favart, en 1997 au Palais Omnisport de Bercy et à
Merci Monsieur Offenbach,
« Feu partout » nous allons tout brûler… brûler les planches du théâtre.
Votre musique pétille toujours avec tendresse, rebondit avec finesse, virevolte avec mélancolie. Vous ne vous êtes jamais pris au sérieux. Vous étiez et vous êtes encore l’esprit parisien par excellence. Par vos ouvres, vous avez laissé la malice, la légèreté, l’insolence dont étiez capable, brocarder l’autorité, la société et les compositeurs à
Des comédiens chanteurs, comme vous le souhaitiez initialement, vont servir avec brio cette « Vie Parisienne » en retrouvant l’humeur théâtrale qu’avait su donner Jean-Louis Barrault au Palais Royal il y a quelques années.
Merci encore, votre humble serviteur,
Philippe Ermelier
Lien :
En vous rendant sur l’adresse ci-dessous vous pourrez visionner des extraits de la Compagnie :
http://video.google.com/videoplay?docid=1247229895551170865
RESERVATIONS :
Les billets seront en vente à partir du mardi 2 septembre à ODYSSEY, Place de la Cathédrale
Adhérents : 3000 francs
Non adhérents : 4500 francs,
Jeunes et étudiants :1500 francs