Deux concerts des YEUX NOIRS dans leur tournée mondiale 2011
LE MERIDIEN - Tahiti : les 23 et 29 octobre 2011
En live avec Eric et Olivier Slabiak, violons,
Frank Anastasio,guitare et chant,
Dario Ivkovic,accordéon,Julien Herné,basse,
et Aidje Tafial, batterie
Depuis 1992, et avec plus d’un millier de concerts autour du monde, Les Yeux Noirs continuent leur périple tzigano-rock et yiddish-pop ! Un voyage épique dans un monde hors frontières, flamboyant, grisant une aventure au pays des Roms et des poètes !
Le groupe Les Yeux Noirs a été créé par Eric et Olivier Slabiak. Avec un premier prix du Conservatoire Royal de Bruxelles en poche, les deux frères courent les différents cabarets et restaurants où se jouent les musiques d’Europe de l’Est. Ils y apprennent leur métier et le vaste répertoire tzigane et yiddish dont ils se sont pris de passion, passion communiquée par leurs oncles, eux-mêmes musiciens. Léo le violoniste a longtemps joué avec Joseph Reinhardt et Charlie, à la contrebasse, a accompagné Django.
AUTOUR DU MONDE.Dès la sortie de leur premier album en septembre 1992, Les Yeux Noirs se produisent pour de longues séries de concerts à Paris au Sentier des Halles, puis au Théâtre Trévise et à l’Européen. Leur formation instrumentale est alors acoustique : deux violons, un violoncelle, un accordéon, une guitare et une contrebasse.
Après l’Européen viendront le Trianon, l’Olympia, la Cigale, le Cirque d’Hiver, l’Elysée Montmartre, le Théâtre des Champs Elysées, le Palais de Congrès (en première partie de Claude Nougaro), le Théâtre du Châtelet, la salle Gaveau, l’Alhambra...
En dehors des scènes parisiennes, Les Yeux Noirs tournent aussi en France et dans le monde. Depuis 1993, les Yeux Noirs se sont produits sur les scènes du monde entier, dans les cinq continents : Allemagne, Angleterre, Argentine, Australie, Belgique, Bornéo, Cambodge, Canada, Canaries, Djibouti, Ecosse, Erythrée, Espagne, Etats-Unis, Ethiopie, France, Grèce, Hawaï, Hongrie, Ile Maurice, Ile de la Réunion, Indonésie, Italie, Kenya, Madagascar, Martinique, Norvège, Nouvelle Zélande, Pays-Bas, Polynésie française, Roumanie, Singapour, Suisse, Thaïlande, Turquie...
En 2001, le groupe entame une prestigieuse carrière aux Etats Unis, avec plus de 250 concerts en huit ans.
En 17 ans, Les Yeux Noirs ont donné près de 1200 concerts, et ont notamment été invités à se produire sur des scènes prestigieuses tels que : Symphony Space - New York, Symphony Hall - Chicago, Hollywood Bowl et Royce Hall - Los Angeles, Kennedy Center - Washington, Spectrum de Montreal, Théâtre Royal de Bangkok, l’Opéra de Sydney, Teatro Franco Parenti de Milan, Olympia - Paris, WOMAD (Singapour, Australie, Espagne, New Zeland), Millenium - Budapest, Festival International - Buenos Aires, Festival d’été de Quebec, Festival Interceltiques de Lorient, Francofolies de la Rochelle...
Revue de presse :
Tiganeasca - Le Monde
Les Yeux Noirs Tiganeasca Le groupe des frères Eric et Olivier Slabiak(violons et voix) formé en 1992, signe son huitième album. Toujours inventif et virtuose, le groupe fait une nouvelle relecture des répertoires yiddish et tzigane, s’arrêtant notamment sur Dona Dona, célèbre comptine yiddish, qu’a chantée autrefois Joan Baez, ou encore Ashun Daje Mori, un titre de la chanteuse serbe Liljana Buttler, surnommée «la mère de l’âme gitane», morte en avril 2010. Une succession d’univers zébrés d’éclairs de joie ou plombés de sombres mélancolies auxquels participent le guitariste argentin Tomàs Gubitsch, le clarinettiste Yuri Shraibman et Smadj, venu avec ses
machines apporter une touche électro. On appréciera la remarquable prise de son de cet enregistrement, réalisé en 2009, à l’église luthérienne de Bon Secours, à Paris.
P. Labesse Sortie le 4 novembre 2010 chez Zig-Zag Territoires / Harmonia Mundi
Zikannuaire
Cette alchimie mystérieuse entre yiddish et tzigane, ça vous dit quelques choses ? j’ajoute un peu de jazz ? toujours pas ? Et si je vous parle des Yeux Noirs...Après dix huit annnées de carrière, Eric et Olivier Slabiak dévoilent ce huitième album «Tiganeasca». Conçu comme un assemblage de souvenirs après avoir retrouvé des archives sonores familiales, ils nous emportent littéralement dans le temps, dans un doux murmure sonore issus de leur enfance. Ils marchent vers leurs influences premières avec cet effort hommage. Quinze titres forgés dans le passé avec des titres révélateurs comme «Lomir zikh iberbetn» (réconcilions nous) et «A brivele di mame» (une lettre à la mère)
Un album riche, aux couleurs variées et plein de saveurs, qui nous offre un véritable périple dans le temps avec une multitude d’interprètes de talents.
Sortie le 4 novembre chez Zig Zag Territoires / Harmonia Mundi
Tiganeasca - Yahoo music france
Les Yeux Noirs : «Tiganeasca» (Zig-Zag Territoires/Harmonia Mundi). Ce huitième album, enregistré dans l’acoustique naturelle d’une église luthérienne parisienne, est un régal pour les fans du répertoire yiddish et tziganes. Les violonistes Eric et Olivier Slabiak, qui ont fondé le groupe en 1992, ont dédié ce disque à leur oncle Léo, violoniste et à leur grand- mère Esther, boulangère et chanteuse à ses heures perdues. Toute la mémoire yiddish est mêlée avec finesse à des sonorités actuelles. Guitare swing, batterie, accordéons serbe et jazz, cymbalum tzigane rumain, sans oublier la clarinette klezmer. Un voyage dépaysant dans la gaité. Les Yeux Noirs seront en concert à Paris à l’Halambra les 3,4 et 5 décembre.
Sortie le 4 novembre chez Zig Zag Territoires / Harmonia Mundi
Presse-suite
Fondé en 1992 par Eric et Olivier Slabiak, Les Yeux Noirs sortent leur tout premier Best Of sous la forme d’un « double » CD. L’objet réunit leur toute première compilation et un enregistrement public. A l’heure où leur ensemble yiddish arrive à l’âge « adulte », celui de « la jeune fille
aux Yeux Noirs qui, le vent à la main, descendait de l’Oural... » - chantée par leur ami Philippe Léotard dès 1998 sur le déchirant Oï Tzigané, ici placé en ouverture de la compilation – ce premier bilan est une étape importante et logiquement très attendue dans leur carrière longue et riche en rebonds.
Live - OPRE SCENA
Le Live est issu d’un concert Radio France enregistré à Aix les Bains. Il cueille le groupe en 2007. Maturité et majesté s’embrassent le temps d’un récital à la grandeur de tous ces lieux magiques où leurs violons s’enivrent et s’envolent sans relâche depuis près de deux décennies, tour à tour slaves et tziganes, roumains ou macédoniens, tout à la fois noceurs, diseurs, sortilèges, fouets, soupirants, cavaliers... Avec eux, toujours, un bel entourage orchestral qui vit avec son temps et, pas à pas sans forcer, se renouvelle depuis le premier Live de 2002. On y croise le bel accordéon de Vincent Peirani, les solos rageurs du fidèle Aidje Tafial à la batterie, les bonnes vibrations groove du bassiste Kevin Reveyrand et les accords charnels du guitariste Frank Anastasio...
Autant de disciples qui savent tendre - et retendre ! et détendre ! - les folles courses tziganes vers des énergies plus actuelles qu’il n’y paraît, funk trip-hop ou free jazz. Au besoin, ils savent aussi faire dérailler le tout pour mieux reprendre... sur un tempo encore plus dingo ! Le tout est agrémenté d’un film DVD de 13 minutes réalisé par Olivier Slabiak, montage d’images de concerts, d’interviews, de voyages.
Compilation - BEST OYF
La compilation, elle, sort forte de quinze plages qui traversent leurs cinq albums studio : A Band of Gypsies (1992), Suite (1994), Izvoara (1997), Balamouk (2000) et Tchorba (2004). Réputé pour chacune de leurs apparitions publiques, Les Yeux Noirs sont indissociables des galops et transes tziganes. Shows enivrants et généreux garantis. Invariablement acrobates et énergétiques, ces numéros virtuoses finissent toujours, aussi, par se tresser à des airs plus nostalgiques et doux... Parce qu’il faut reprendre son souffle – et ce, même quand on ignore obstinément les instruments à vent pourtant chers au style Klezmer. Mais aussi car « ce qui est passé n’est plus», « Vos Iz Gevein » dit la chanson, dûment reprise ici... De fait, le jeu bien singulier des Yeux Noirs a appris, chemin faisant, à se faire volontiers rock, à sublimer les sauces intimistes toutes faites, à dépasser les intentions acoustiques toutes propres. Il y a même pris goût depuis Balamouk, l’album de leur maturité en forme de renaissance ouverte à des arrangements plus contemporains, des audaces harmoniques et mélodiques encore plus personnelles. Bon vivant, le groupe sans cesse explore, se réinvente, avive son sens de la déroute au défi d’une scrupuleuse loyauté envers le répertoire brassé depuis les débuts,...
Yiddish et contemporain
Ceci explique cela, la compilation n’oublie pas «Les Deux guitares» chères à Aznavour, ni les incontournables «Danse des Flèches, Hora de Mina», ou encore «Djelem», l’hymne international tzigane... Elle s’éclate aussi, telle une fleur qui renaît, sur la fameuse «Yiddishe Mame», la complainte qui fait pleurer toutes les mères juives, redécouverte avec des accents trip-hop lors de l’album Balamouk. Sur la compilation, c’est également Tchayé qui dévoile une sensation nouvelle, cette fois au détour d’un remix endiablé et néanmoins chanté, pour l’heure encore méconnu et resté inédit.
Etincelle et double-enfance
Car dans le son comme dans le regard tendu des Yeux Noirs, il y a toujours un détail qui reste à cerner, une étincelle qui éblouit et qui s’échappe aussitôt, sans doute parce qu’elle tient du rêve autant que de la lumière, et porte autant de mystères que de souvenirs. Ce sortilège est sans aucun doute très musical, et un peu cosmique aussi. Il ne faut pas plus d’une fraction de seconde à cette étincelle pour passer du regard d’Olivier à celui d’Eric. Au risque de s’y égarer, l’interlocuteur ne pourra que deviner les reflets d’une double enfance poétique et voyageuse, bariolée par la magie de deux violons enlacés, virtuoses, acharnés. Il fallait s’y attendre, les multiples souvenirs des deux frères musiciens sont inextricables, comme s’ils relevaient du même amalgame, du même envoûtement. Olivier en a rassemblé quelques extraits choisis dans son film dvd offert avec le Opre Scena : des archives du Womad, le festival de Peter Gabriel dont ils sont des fidèles, des extraits d’interviews et de concerts piqués tantôt aux télés roumaines, américaines ou argentines... On y retrouve notamment les Yeux Noirs, dernièrement pris en flagrant délire dans un grand festival à Buenos Aires, devant 15 000 spectateurs tellement transportés par leurs fugues que la bousculade est évitée de peu, la sécurité sur les dents... En fin de compte ils auront tout fait : la manche, les mariages, les cabarets, les concerts festifs, les festivals extravagants comme Buenos Aires, sans oublier les plus beaux théâtres assis.
« Dans tous les cas, promet Olivier, on tâche toujours d’aller le plus loin possible dans la manière de sortir de soi, de ramener toutes les bonnes sensations sans jamais oublier que ce que nous faisons, c’est avant tout une musique de transe et d’imperfection. »
« En transe, ajoute Eric, on ne peut l’être qu’avec le public. Il ne s’agit pas d’une performance physique mais d’un voyage vers un son, une âme, une fusion qui se traduit par de beaux sourires, des rires et même parfois des larmes dans le public. Ce sont toujours des moments d’émotion très intense, très au-delà des mots. »
Souvenirs et sortilège
Du festival d’Avignon, tremplin de leurs débuts, en passant par la tournée des centres culturels d’Afrique de l’est et par tous les Bataclans, Cigales et Olympias du monde, de Tel Aviv, de Sydney et de New York, les souvenirs fusent encore... C’est sans doute en écoutant leur musique qu’on revient à l’essentiel : des réminiscences impalpables et pêle-mêle qui embrouillent les souvenirs de la vraie vie à ceux, plus enfouis, de familles imbibées de musiques tziganes et manouches depuis des siècles. Sur le Live, un précieux moment de leur spectacle : celui où l’on découvre la voix fine et assurée de leur grand-mère Esther chantant Vos is Gevin en Yiddish... Pour Eric et Olivier, ce genre de sensation est indissociable des odeurs entêtantes de la boulangerie familiale, sise au coeur du Marais à Paris. Un sanctuaire inattendu mais où les Slabiak se sont souvent retrouvés en musique, et où les oncles Charlie et Léo, violonistes professionnels, amenaient leurs amis, à commencer par Joseph Reinhardt et ses compagnons du Hot Club de France... Adrien, leur cadet, le père d’Eric et Olivier, pianiste et saxophoniste resté amateur à cause d’un pouce cassé, a reporté son ardeur sur ses enfants : Nathalie l’aînée pianiste, Lara la benjamine violoncelliste, et bien sûr les frères violons, Eric et Olivier... Ils furent la fierté de la famille et les petits virtuoses de l’école du spectacle bien avant d’inventer Les Yeux
Noirs. D’où leur triple culture aujourd’hui pleinement assumée et revendiquée : classique de par leurs cursus parallèles de premiers prix du conservatoire de Bruxelles, rock de par toutes les musiques qu’ils écoutent (ils adorent Tom Waits et Portishead, Björk et David Bowie), et évidemment yiddish de par la famille et les aïeux arrivés de Pologne à Paris dans les années 20... Dans un tel bain, peut-on avancer à quel âge on a connu Yankélé, La danse des flèches ou Yiddishe mame ? Pas sûr. Pourtant, interroger l’enfance peuplée de violons et d’airs yiddish, de saveurs et de débordements doux amers, Eric et Olivier Slabiak ont appris à le faire et à l’apprécier. Jusqu’à en faire l’une des plus belles raisons de vivre et de continuer à voyager dans la folle course du temps... au nom des Yeux Noirs.
Alexis Campion
Billets en vente au Méridien à 3500 francs et 1⁄2 tarif pour les jeunes de moins de 12 ans
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MUSIQUE en POLYNESIE
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